Mirinda Carfrae, triathlète australienne, a remporté, pour la seconde fois, le mois dernier le championnat du monde de triathlon Ironman.
Lors de cette course, elle a pu encore une fois montrer tout son talent en course à pied en réalisant un temps de 2h50'38'' (soit le record féminin sur cette épreuve et aussi le troisième meilleur temps de tous les compétiteurs hommes et femmes lors de cette édition 2014 !).
La foulée de Mirinda -un modèle du genre - a énormément de points communs avec celle de son compatriote, Craig Alexander, triple vainqueur de cette même épreuve.
Elle se caractérise par une foulée médio-pied très athlétique avec une très belle utilisation de toute la ceinture abdominale et du bassin: plutôt qu'une longue explication technique, je vous laisse admirer le travail de toute cette partie du corps au ralenti dans sa foulée: comme souvent, les images valent mieux qu'un long discours...
Voici quelques points clés dans cette foulée:
En bonus, une vidéo de Mirinda comparée à une autre triathlète venue de la piste, Melissa Hausschildt. On peut bien observer comment Mirinda lève moins son pied vers l'arrière et moins son genou vers le haut devant elle et comment elle oscille moins verticalement que Melissa. Au total, une foulée plus économique pour Mirinda: http://www.youtube.com/watch?v=ujIwsa4zWGM
Complément (13.11.2013) :
A la suite de remarques de lecteurs, j'ajoute les deux photos suivantes qui illustrent bien comment le bassin ne fait pas que se déplacer autour de la colonne vertébrale sur un plan horizontal mais qu'au contraire, le bassin se déplace d'une position en antéversion (lors de la phase de projection) jusqu'à une position horizontale (durant la phase d'envol).
Il ne s'agit donc pas pour Mirindae et Mellisa de juste pousser fort avec leur jambe arrière en gardant le bassin haut mais au contraire, d'utiliser la souplesse de leur colonne vertébrale (et leur sangle abdominale) pour basculer leur bassin et gagner en amplitude:
Lors de cette course, elle a pu encore une fois montrer tout son talent en course à pied en réalisant un temps de 2h50'38'' (soit le record féminin sur cette épreuve et aussi le troisième meilleur temps de tous les compétiteurs hommes et femmes lors de cette édition 2014 !).
La foulée de Mirinda -un modèle du genre - a énormément de points communs avec celle de son compatriote, Craig Alexander, triple vainqueur de cette même épreuve.
Elle se caractérise par une foulée médio-pied très athlétique avec une très belle utilisation de toute la ceinture abdominale et du bassin: plutôt qu'une longue explication technique, je vous laisse admirer le travail de toute cette partie du corps au ralenti dans sa foulée: comme souvent, les images valent mieux qu'un long discours...
vue de 3/4:
vue de profil:
Voici quelques points clés dans cette foulée:
(PS: l'angle figurant sur la photo est totalement approximatif)
La vidéo d'origine prise durant une heure de course à pied après 160 kms à vélo:
Complément (13.11.2013) :
A la suite de remarques de lecteurs, j'ajoute les deux photos suivantes qui illustrent bien comment le bassin ne fait pas que se déplacer autour de la colonne vertébrale sur un plan horizontal mais qu'au contraire, le bassin se déplace d'une position en antéversion (lors de la phase de projection) jusqu'à une position horizontale (durant la phase d'envol).
Il ne s'agit donc pas pour Mirindae et Mellisa de juste pousser fort avec leur jambe arrière en gardant le bassin haut mais au contraire, d'utiliser la souplesse de leur colonne vertébrale (et leur sangle abdominale) pour basculer leur bassin et gagner en amplitude:
Tu n'aurais pas une vidéo au ralenti où on la voit de la tête aux pieds, histoire d'avoir une vue d'ensemble? En tous cas merci...
RépondreSupprimerEn voici une par exemple : http://www.youtube.com/watch?v=ujIwsa4zWGM
SupprimerMerci pour cette vidéo comparative!! En effet il ne faut pas hésiter à bien faire bouger ses épaules, mais horizontalement. C'est le prochain point que je vais travailler. En tous cas c'est pas si simple de courir, contrairement à ce que beaucoup de monde pense...
SupprimerBelle motricité.
RépondreSupprimerDans votre livre vous faites souvent référence à l'intérêt de conserver une ligne d'épaule fixe. Or ici même des épaules mobiles (et des bras plutôt relachés) semblent être souvent mis en avant.
RépondreSupprimerEst-ce contradictoire ?
C'est typiquement le genre de points sur lequel il est difficile d'avoir un avis absolument tranché. Je conseille dans le livre de chercher à fixer les épaules pour mieux prendre conscience de l'apport des bras dans la foulée. Ce conseil s'adresse donc à ceux qui n'utilisent pas du tout leur bras, soit parce qu'ils ne savent pas le faire, soit parce qu'ils n'ont tout simplement pas conscience de leur utilité. Attention: fixer les épaules ne veut pas dire avoir les épaules (trop) fixes. C'est assez subtil mais il ne faut pas courir contracté du haut du corps mais avant tout éviter à l'épaule de trop tourner (c'est à dire aller trop vers l'intérieur du corps).
RépondreSupprimerSi on observe Mirinda et beaucoup d'autres coureurs, on voit que leur ligne d'épaule ne tourne pas exagérément (en dépit de l'amplitude de leur foulée) et que les forces du haut du corps sont avant tout diriger vers l'avant (et pas vers le côté). Les bras l'aident d'ailleurs à cela. C'est dans cet esprit qu'il faut utiliser l'épaule. Certains coureurs la lancent plus que d'autres c'est vrai.