La triathlète Caitlin Snow a encore réalisé hier dimanche une énorme performance sur le marathon de l'IM de NICE (2h52'26").
J'ai déjà parlé de sa foulée en détails sur mon blog. La voici en images sur un autre Ironman en 2012:
Tous les lecteurs du livre "Courir léger - Light Feet Running" à l'oeil aiguisé capteront les nombreux éléments biomécaniques que je souligne pour avoir une foulée efficace.
Pour l'immense majorité des triathlètes LD, sa foulée possède au moins 4 caractéristiques dont ils peuvent s'inspirer pour mieux courir sur IM :
- son excellente biomécanique: pose de pied près du centre de gravité, pas d'"overstriding", utilisation de l'effet rebond du sol, bonne posture générale, bon maintien et stabilité du bassin et des épaules lors du soutien (avec un petit bémol peut être concernant ses bras qui sont un peu trop pliés) :
- utilisation du haut du corps pour se propulser, ce qui est évidemment adapté au triathlon compte tenu de la fatigue générée par le vélo ;
- l'utilisation de l'ouverture de la hanche généré avant tout par la mobilisation des muscles fessiers et du tronc et qui repose les quadriceps éreintés par le vélo ;
- une cadence élevée (autour de 190-200) : ce qui lui permet avec une foulée relativement courte et économique de courir sur des bases de 4' au km sur un marathon Ironman. Cette cadence l'aide à limiter considérablement ses oscillations verticales et ses impacts au sol afin d'optimiser son économie de course.
Au final, une foulée hyper efficace, qui pourtant ne paye pas de mine au premier abord pour une athlète au physique plutôt commun (1m60 / 52kgs).
A méditer pour votre prochain IM !
(Ndlr: il y aurait semble-t-il débat sur la réalité des 42,195km à Nice à un kilomètre près)
(article également paru sur trimes.org)
J'ai déjà parlé de sa foulée en détails sur mon blog. La voici en images sur un autre Ironman en 2012:
vitesse réelle :
(lien vers la vidéo vitesse réelle ici)
au ralenti :
(lien vers la vidéo au ralenti ici)
Tous les lecteurs du livre "Courir léger - Light Feet Running" à l'oeil aiguisé capteront les nombreux éléments biomécaniques que je souligne pour avoir une foulée efficace.
Pour l'immense majorité des triathlètes LD, sa foulée possède au moins 4 caractéristiques dont ils peuvent s'inspirer pour mieux courir sur IM :
- son excellente biomécanique: pose de pied près du centre de gravité, pas d'"overstriding", utilisation de l'effet rebond du sol, bonne posture générale, bon maintien et stabilité du bassin et des épaules lors du soutien (avec un petit bémol peut être concernant ses bras qui sont un peu trop pliés) :
- utilisation du haut du corps pour se propulser, ce qui est évidemment adapté au triathlon compte tenu de la fatigue générée par le vélo ;
- l'utilisation de l'ouverture de la hanche généré avant tout par la mobilisation des muscles fessiers et du tronc et qui repose les quadriceps éreintés par le vélo ;
- une cadence élevée (autour de 190-200) : ce qui lui permet avec une foulée relativement courte et économique de courir sur des bases de 4' au km sur un marathon Ironman. Cette cadence l'aide à limiter considérablement ses oscillations verticales et ses impacts au sol afin d'optimiser son économie de course.
Au final, une foulée hyper efficace, qui pourtant ne paye pas de mine au premier abord pour une athlète au physique plutôt commun (1m60 / 52kgs).
A méditer pour votre prochain IM !
(Ndlr: il y aurait semble-t-il débat sur la réalité des 42,195km à Nice à un kilomètre près)
(article également paru sur trimes.org)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire